"Les écluses sont de nouveau protégées pour des décennies. Et en plus, leur aspect est esthétique !
Un viaduc, un parking ou les balcons d’un immeuble… quelles que soient les constructions en béton qui demandent une rénovation, Grouttech est volontiers de la partie. Pour nous, chaque projet est spécial. Toutefois, des projets se présentent qui s’avèrent encore plus spéciaux. Ainsi, notre client Balm B.V. a été chargé en 2020 de la rénovation des complexes d’écluses Prins Bernhardsluizen et Prinses Irenessluizen sur le canal d’Amsterdam au Rhin. Des ouvrages hydrauliques impressionnants, pour la rénovation desquels une approche innovante a en outre été choisie. Nous nous sommes entretenus avec le chef du projet, Dennis Visser :
"Une des raisons pour lesquelles nous avons obtenu ce marché, est que nous avons proposé de ne pas construire échafaudages, mais de tout réaliser au moyen de plateformes élévatrices. Cela conduit à des économies de temps, et donc d’argent, et nous a permis de faire une offre bien ajustée. "
Était-ce purement une question de prix ?
"Dans ce genre de marchés, en tant que conducteur de travaux, vous devez non seulement présenter un bon prix et un plan d’action bien charpenté, mais aussi travailler conformément aux règles en vigueur. En matière d’environnement et de sécurité, les Ponts et Chaussées (Rijkswaterstaat) exigent une grande rigueur. Celle-ci s’accompagne de toute une paperasserie, liée aux contrôles et aux autorisations. Vous devez présenter un plan détaillé de sécurité. Balm est certifiée conformément à la directive d’évaluation BRL 3201, mais un simple certificat ne suffit pas : vous devez avoir prouvé vos capacités dans la pratique. Cela fait l’objet d’un examen soutenu. Nous sommes donc particulièrement fiers d’avoir obtenu cette mission complexe et importante. Et plus encore, d’avoir pu la mener à bien, conformément aux règles de la certification."
Pouvez-vous nous décrire le projet ?
"Nous considérons qu’il est très important de commencer par une bonne préparation et une bonne planification. Nous avons donc débuté par inspecter toute la construction et par dresser un plan bien structuré de rénovation. Nous avons parallèlement établi, en concertation avec Grouttech, un plan de conservation.
Les travaux ont commencé par l’abattage des éléments en béton détachés. Cela devait être fait avec minutie, car aucun morceau ne devait tomber dans l’eau. Ou pire encore… sur un bateau ! C’est pour cette raison que la nacelle de chaque plateforme élévatrice a été enveloppée de film plastic solide, de sorte à éviter que quoi que ce soit ne puisse en rebondir. Nous avons ensuite nettoyé l’armature et nous l’avons pourvue d’une protection contre la corrosion (Bond 16). Pour finir, nous avons réparé les endroits endommagés avec un mortier de réparation du béton à base de ciment. La construction en béton a ainsi fait peau neuve."
Et la protection ?
"Pour la conservation, nous avons de nouveau pensé à Grouttech. Nous avons d’abord poncé au diamant la surface à traiter, sans poussière. Là aussi, nous avons veillé à ce que rien ne tombe dans l’eau, conformément aux normes environnementales rigoureuses des Ponts et Chaussées. Nous avons ensuite appliqué une couche d’apprêt CarboProtect P, puis deux couches de finition CarboProtect M. Avec ce revêtement imperméable, à pontage de fissures et inhibiteur de carbonatation les écluses sont de nouveau protégées pour des décennies. Et en plus, leur aspect est esthétique!"
Comment les choses se sont-elles passées avec Grouttech ?
"Comme d’habitude : parfaitement. Ce qui est bien dans la collaboration avec Grouttech, c’est que les lignes de communication sont très courtes, ce qui permet de passer rapidement à l’étape suivante. Vous avez une personne de contact fixe, mais ses collègues sont aussi exactement au courant. Si vous téléphonez, vous avez toujours un interlocuteur qui sait qui vous êtes et qui connaît l’objet de votre appel."
Encore une question, à propos des plateformes élévatrices. Il faut oser!
"Les membres de notre équipe en ont vu d’autres, et ils sont en outre formés au travail sur plateformes élévatrices. Bien que dans le cas de ces écluses, la situation était naturellement particulièrement délicate. La plupart d’entre eux n’ont aucun problème avec des parois de 4 à 5 mètres, mais ici il fallait travailler à 25 mètres de hauteur, au-dessus d’un canal, sur lequel les bateaux continuaient de naviguer normalement. Quoi qu’il en soit, travailler sur une telle plateforme se fait sur la base du volontariat. Quelqu’un qui ne se sent pas en sécurité, ne doit pas faire ce travail."
En tout cas, cela donne de belles images
"Et comment ! Nous avons aussi réalisé une vidéo avec un drone. Tout bien considéré, il s’agissait vraiment d’un très beau projet. Comme cela a déjà été dit, la hauteur atteignait 25 mètres, mais pour la stabilité vous avez besoin d’une portée bien plus grande, en l’espèce jusqu’à 40 mètres. Il s’agit donc d’engins avec des bras vraiment longs. Et je dois dire… lorsque nous arrivions sur le chantier et que nous voyions ces énormes portiques d’écluses, plaquées en hauteur de trois ou quatre plateformes élévatrices, c’était un spectacle magnifique. Impressionnant."