Rénovation d’un niveau de parking de l’Université d’Utrecht. Brabotech ménage les étudiants avec une solution inodore.

Comme tous les ouvrages en béton, les parkings à étages nécessitent un entretien préventif régulier. Lors d’un projet d’entretien et de réparation d’un parking couvert du Centre médical universitaire d’Utrecht (UMC), l’entreprise Brabotech Aannemingsbedrijf BV a été chargée par le maître d’œuvre, Schagen Infra, de prendre en main l’intégralité du niveau supérieur. Le chef de projet, Dirk Andeweg, nous détaille cette belle, mais chaude, tâche.

« Il s’agit ici d’un entretien destiné à prolonger la longévité d’un ouvrage : en l’occurrence la rénovation du niveau supérieur du parking. Des problèmes d’évacuation des eaux pluviales sont apparus. Afin de les résoudre, nous avons dû remplacer un grand nombre de conduits d’écoulement. En soi déjà un sacré travail. Ensuite, nous avons appliqué une nouvelle couche d’usure sur le sol et nous en avons profité pour améliorer aussi la signalisation. Le sol ne portait que quelques traits. Avec un revêtement, nous avons créé de véritables emplacements de stationnement. De cette façon la rénovation est aussi fortement esthétique. »

Existait-il un problème vraiment structurel ?
« Non, la situation n’était pas si mauvaise que ça. Bon, il y avait bien quelques fissures dans la couche supérieure, mais très superficielles donc sans danger quant à la structure de l’ouvrage. Ce n’est pas sans raison que nous parlons d’un « entretien préventif ». Il s’agit d’éviter que des problèmes ne se produisent. Avec la nouvelle couche, le sol est de nouveau imperméable. Nous avons aussi remplacé tous les mastics constituant les joints entre le sol et les parois verticales. Empêcher l’eau de s’infiltrer permet d’éviter à l’avenir la formation de grosses fissures et la corrosion de l’armature. »

Quels produits avez-vous utilisés ?
« Ah oui, toute une affaire. Le cahier des charges indiquait que nous devions traiter le sol avec du PMMA. Un produit excellent en soi, mais qui empeste terriblement. Un problème donc pour le personnel chargé de l’utiliser, mais surtout aussi pour les alentours. C’était l’été, à proximité se trouve une résidence universitaire… à la première petite brise tout le monde est importuné. Ce n’était pas possible. De plus, le PMMA réagit si rapidement qu’il faut travailler à toute allure sans interruption. Il suffit de regarder en l’air un instant pour que votre brosse reste collée au sol. »

Donc de préférence pas ce produit. Mais quoi alors ?
« En concertation avec Grouttech nous avons proposé un autre produit. Pour l’obturation des fissures nous avons choisi PoxyProtect SL, qui est un peu plus flexible et – un avantage – pratiquement inodore. Donc pas de nuisances olfactives. Il faut aussi prendre en considération qu’un niveau de parking ne subit pas de très fortes contraintes. Il ne s’agit pas d’un tablier de pont d’autoroute sur lequel les poids lourds défilent continuellement. Le système de couverture est constitué comme suit : un apprêt époxyde (EP MultiUse), une couche de coulis époxyde élastique, saupoudrée de granulés afin de rendre la surface antidérapante, et pour finir un revêtement flexible de PU Coating NV pour les emplacements de stationnement colorés. »

La vidéo montre que le personnel a eu très chaud pendant les travaux.
« La réalisation devait impérativement avoir lieu au cours des vacances d’été, pendant les congés du bâtiment, parce qu’alors le parking de l’université est logiquement moins fréquenté. Par conséquent, au cours des journées les plus chaudes et sèches, mais cela est justement préférable, car pour ce genre de travaux l’ennemi numéro est l’humidité. Mais il faut reconnaître ce qui est… parfois il faisait en effet vraiment trop chaud. C’est pour cette raison que nous avons souvent commencé le travail plus tôt, dans les premières heures de la matinée. Un compliment à toute l’équipe est ici à sa place. Il s’agissait de jeunes travailleurs polonais qui travaillent souvent pour nous. De bons travailleurs. Nous avons aussi été complimentés par le maître d’œuvre, qui a vite remarqué le sérieux avec lequel notre équipe a pris les choses en main. »

Et chez Grouttech, ont-ils contribué de quelque façon aux travaux ?
« Comme toujours lors d’un projet d’une telle ampleur, le personnel de Grouttech passe bien une paire de fois pour voir comment les choses se déroulent. Au début, ou lors de la pose d’une couche suivante. Ils ont toujours de bons conseils sur le produit et la façon de l’utiliser. En totalité, les travaux ont duré sept semaines. Rétrospectivement, nous sommes tous satisfaits du déroulement de la rénovation. Tout s’est bien passé, y compris la communication avec l’entreprise de maîtrise d’œuvre Schagen. Lorsque tout le monde y met du sien pour obtenir un bon résultat, cela se traduit normalement par une bonne collaboration. »